ATLANTE EN RESTAURATION
La surface est enduite, très certainement, de plusieurs couches de
badigeon. La dernière étant d’une couleur ocre jaune doré.
Nous pouvons constater qu’une précédente restauration a été
effectuée. Sur ce cliché, la modification de la coiffe est visible.
La couche de protection a entièrement disparue, des
délitements sont visibles. Cette partie a très certainement déjà été restaurée
ou modifiée lors de la réfection de la génoise au début du 20ème siècle.
Les bras ont été remaniés dans
une restauration de la corniche.
On distingue une pâte différente
que la tête ou le buste, plus blanche et sableuse.
L’empattement de la restauration a
protégé les anciens bras qui devaient être plus en avant, car on distingue une
cassure sous les aisselles.
Les cheveux sont bien marqués par
le reste de la ciselure dans le plâtre.
Dans l’oeil un morceau de charbon
est encore incrusté.
Le drapé et ses plis sont bien conservés, on voit les traces d’outils
qui ont gratté et ciselé le plâtre.
Les fentes verticales montrent comment le drapé
a été confectionné, plusieurs étapes de montages et collage.
On aperçoit encore les quelques couches de
badigeons de chaux de couleur ocre jaune.
Pour les pieds, le temps les a emportés…
Hauteur 1.90m
Il ne reste plus que la marque des
orteils : quatre par pied ?
Les volets ont détérioré au fil
du temps les anses de la corbeille car il y avait deux fenêtres à meneau qui
entouraient l’atlante.
On retrouve les traces
d’épaisseur des pendelottes et la hauteur du berceau.
L’érosion a beaucoup endommagé le plâtre sur le dessus de la feuille, là
encore il reste la marque de la hauteur du cadre.
Quelques traces de badigeon ocre sont restées protégées par le surplomb
de la nervure de la feuille.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.