samedi 9 novembre 2013

Articles de presse et reportage FR3 sur la restauration des cariatides de Cotignac Var France





restauration en plâtre gros de véronique vialis
ATLANTE EN RESTAURATION
articles de presse de véronique vialis

article de presse de véronique vialis

L’état de cet atlante  c’est dégradé avec le temps. Nous pouvons  toutefois retrouver les formes d’origines, en effet, les détériorations ne sont pas symétriques et nous offrent la possibilité d’une restauration à l’identique.
La surface est enduite, très certainement, de plusieurs couches de badigeon. La dernière étant d’une couleur ocre jaune doré.
Nous pouvons constater qu’une précédente restauration a été effectuée. Sur ce cliché, la modification de la coiffe est visible.
La couche de protection a entièrement disparue, des délitements sont visibles. Cette partie a très certainement déjà été restaurée ou modifiée lors de la réfection de la génoise  au début du 20ème siècle.
Les bras ont été remaniés dans une restauration de la corniche.
On distingue une pâte différente que la tête ou le buste, plus blanche et sableuse.
L’empattement de la restauration a protégé les anciens bras qui devaient être plus en avant, car on distingue une cassure sous les aisselles.
Les cheveux sont bien marqués par le reste de la ciselure dans le plâtre.
Dans l’oeil un morceau de charbon est encore incrusté.
Le drapé et ses plis sont  bien conservés, on voit les traces d’outils qui ont gratté et ciselé le plâtre.
Les fentes verticales montrent comment le drapé a été confectionné, plusieurs étapes de montages et collage.
On aperçoit encore les quelques couches de badigeons de chaux de couleur ocre jaune.
Pour les pieds, le temps les a emportés…
Hauteur 1.90m
Il ne reste plus que la marque des orteils : quatre par pied ?
Les volets ont détérioré au fil du temps les anses de la corbeille car il y avait deux fenêtres à meneau qui entouraient l’atlante.
On retrouve les traces d’épaisseur des pendelottes et la hauteur du berceau.
L’érosion a beaucoup endommagé le plâtre sur le dessus de la feuille, là encore il reste la marque de la hauteur du cadre.
Quelques traces de badigeon ocre sont restées protégées par le surplomb de la nervure de la feuille.





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